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WEILL ENTRE DEUX / 2018

Descriptif détaillé du projet

ZWISCHENWEILL / Weill entre-deux
(Titre de travail)

Ébauche pour une pièce radiophonique « live » franco-allemande autour de l’émigration parisienne de Kurt Weill (1933-1935).

Par Oliver Augst : concept et réalisation
Et Françoise Cactus & Brezel Göring (Stereo Total) : texte

Avec :
Charlotte Simon (Les Trucs) : chant, lecture 
Alexandre Bellenger : accompagnement musical, instruments divers
Oliver Augst. : conférencier, chant
Astrid Ihle : dramaturgie, direction de la production

Coproduction textXTND : http://textxtnd.de
Et avec :

Enregistrement radio live : 7 septembre 2017, Goethe-Institut, Paris.
Première en Allemagne : février 2018, Künstlerhaus Mousonturm, suivie d’autres représentations.

La pièce sera enregistrée et diffusée comme pièce radiophonique par Radio France, représentée pour l’occasion par Irène Omélianenko, en coproduction avec le RBB, Rundfunk Berlin-Brandenburg, représenté pour l’occasion par Juliane Schmitt.


Description de contenu

Thèmes

-Esthétique :
a) Kurt Weill entre-deux, ou « le cul entre deux chaises » (formulé grossièrement), entre art politique et art du divertissement.
b) Le fait de s’inspirer de conventions existantes pour en développer de nouvelles, comme stratégie de survie (pas seulement artistique) ?

-Historique :
La situation de réfugié juif à l’époque.
L’antisémitisme latent et agressif en France.
Parallèles avec la situation actuelle ?

-Projet de pièce radiophonique :
Redécouvrir et arranger différents lieds de Kurt Weill, dans leur ensemble, inconnus.

 

Kurt Weill

Compositeur allemand, Kurt Weill est né à Dessau le 2 mars 1900, et mort à New York le 3 avril 1950. Sa musique, considérée par les nazis comme « juifienne », lui vaut de voir ses partitions brûlées. Ses origines juives et ses sympathies pour le communisme le contraignent à quitter l'Allemagne en 1933. Il séjourne à Paris où il compose Les Sept Péchés capitaux (Die sieben Todsünden) sur un texte de Brecht, pour le Théâtre des Champs-Élysées. Il termine sa Seconde symphonie avant de se rendre aux États-Unis en 1935.

 

Entre-deux

Kurt Weill fuit l’Allemagne nazie pour Paris en 1933. Cette étape transitoire ne durera que de 2 ans dans son émigration vers l’Amérique. Jusque-là, son esthétique est profondément marquée par sa collaboration avec Bertolt Brecht, comme en témoigne l’Opéra de quat‘ sous qu’ils composent ensemble à Berlin en 1928. C’est à Paris que le style de Weill commence à changer, et à se teinter des paillettes de Broadway. Cela lui permettra par la suite d‘accéder à une notoriété mondiale. À l’époque parisienne, son esthétique oscille entre la gravité d’un certain élitisme et la légèreté du divertissement.
On peut s’interroger sur les raisons qui ont conduit Weill à changer de voie. A-t-il progressivement abandonné sa position d‘artiste politique, ou cette dernière a-t-elle seulement subie une mutation ? C’est d’ailleurs à ce titre que Brecht l‘a bien plus tard condamnée. À raison ? La question peut se poser.
Qu’a-t-il fait de significatif dans le laps de temps qu’il a passé à Paris ? Quel contexte, quelles influences ont alors opéré sur lui ? La mutation de son esthétique est-elle due à son exil ? Dans le cas de Brecht, qui avait pris de son côté un autre itinéraire d’émigration pour l’Amérique, cet exil n’a en tout cas pas eu cette conséquence.

Quoi qu’il en soit, Kurt Weill a commencé à travailler en utilisant une nouvelle langue, le français, et il s’est découvert une aptitude particulière à remanier les codes esthétiques en vogue et s’est attaché à élaborer cette nouvelle approche. Il s’agissait de « s’adapter » aux conventions musicales et esthétiques en place, pour, dans un second temps, les reformuler de manière autonome et en développer les divers aspects (comme le met en évidence le biographe Jürgen Schebera). Au moment-même où Brecht et Weill allaient voir leur pièce Les Sept Péchés capitaux représentée à Paris pour la première fois en langue allemande, Weill mettait déjà en musique des textes et des poèmes d’auteurs français dans l’optique d’autres projets de commande.

 

         Oliver Augst se consacre déjà depuis plusieurs années à cet entre-deux (ou dualité), et aux caractéristiques spécifiques de l’approche esthétique de Weill.

         Après les publications des lieds retravaillés de Hanns Eisler avec des textes de Brecht (dont le choix se focalisait sur les lieds composés pendant l’émigration), et comme poursuite de son important travail Archiv Deutschland (Archive de l’Allemagne), incluant de nombreuses pièces radiophoniques et performances scéniques, Oliver Augst souhaite mettre en lumière, en leur donnant un nouveau retentissement, les autres adaptations musicales - en grande partie inconnues - réalisées par Weill dans sa période parisienne. Pour cela, il a pris pour base le matériel que constituait Les Sept Péchés capitaux, et principalement son prologue. Cela a abouti par exemple à l’opéra Marie Galante, passé complètement inaperçu à l’époque, et à un petit nombre d’autres lieds différents et d’une grande beauté.
Il faudra ici considérer la rencontre des sonorités respectives de l’allemand et du français comme symboliquement représentative de la situation biographique de Weill, marquée par le changement, son exil.

 

Prologue des Sept Péchés capitaux :

 

ANNA 1

Ma sœur a du charme, moi j’ai le sens pratique.
Elle est un peu toquée, j’ai les deux pieds sur terre.
Au fond, nous ne sommes pas deux personnes,
Mais une seule et unique.
Nous nous appelons toutes les deux Anna,
Nous n’avons qu’un passé et qu’un même avenir,
Un seul cœur, un livret de caisse d’épargne,
Et chacune n’agit que pour le bien de l’autre.
Pas vrai, Anna ?

ANNA 2

Oui, Anna.

 

         Au regard de la situation de Weill à l’époque, ce prologue est des plus fascinants. Tout s’y trouve déjà en filigrane, même la place symbolique que tient à cette époque Lotte Lenya dans sa vie. Il n’est pas difficile d’établir des parallèles entre la fuite du couple vers Paris, et plus tard vers l’Amérique. Le dédoublement d’une personnalité est à peu de chose près ce dont tout étranger en situation d’exil fait l’expérience loin de chez lui. Une part de sa façon de penser demeure intacte, une autre part au contraire essaie à tout prix de s’adapter à la nouvelle culture en question. C’est ce qui a maintenu dans son état d’entre-deux l’esthétique musicale de Kurt Weill.

 

N.D.T. :
Traduit de l’allemand par Édouard Pfrimmer, 1961.
Brecht, Bertolt. Les Sept Péchés capitaux. Paris : L’Arche, nouvelle édition 1987, 128p.
À noter que ce livre n'est pas disponible actuellement chez son unique éditeur en langue française, L’Arche. Le texte est par contre inclus dans les œuvres complètes.

 

Kurt Weill et l’art radiophonique

Der Rundfunk und die Umsichtung des Musiklebens, Berlin, 1926 (N.D.T. : La radiodiffusion et le restructuration de la vie musicale, Berlin, 1926) est un article de Kurt Weill, éloge sur le thème de « la radio ». Il y écrit que la radio s’est imposée, dans un temps étonnamment court et dans chaque foyer comme élément principal de la sphère publique. Artistes et musiciens ne pourraient désormais plus l’ignorer. On alla jusqu’à parler d’un « problème de la radio » au Kongress des Deutschen Tonkünstlerverbands (N.D.T. : Congrès de l’association des musiciens professionnels allemands).

Kurt Weill était manifestement l’un des premiers musiciens à pressentir le potentiel de la radio. Il remarque que tous les artistes composeraient bientôt pour l’acoustique spécifique à tout studio d’enregistrement, y adapteraient leur voix, et ouvriraient de ce fait des perspectives totalement innovantes. Avec le recours à de nouveaux outils, un genre radicalement novateur serait par là même créé. Il en était convaincu, ce genre serait bientôt une discipline artistique unique, à part entière, et reconnue comme telle. Le contre-argument de ses contemporains était qu’à travers la radio, le lien intime entre artiste et auditeur se verrait perturbé. Weill luttait à l’inverse pour ce qu’il appelait une « expérience pure de l’art radiophonique », parti pris plutôt avant-gardiste à nos yeux, que nous voulons garder à l’esprit et vers lequel nous voulons tendre.

 

Description esthétique:

Production / déroulement

Depuis le LINDBERGHFLUG de Bertolt Brecht, des pièces radiophoniques bi-médiales ont toujours été produites.

WEILL ENTRE DEUX a été imaginée dans cette suite. Pendant toute la durée de sa conception et la période de son développement, l’idée du mélange, de l’échange et de l’enrichissement mutuel entre d’une part, la captation d’une représentation publique et, d’autre part, l’enregistrement de la même pièce en studio, a été prépondérante.

Il y a aura, en premier lieu, des représentations publiques de la pièce. Elles seront techniquement enregistrées de manière à ce que le son de la salle, du public, bref des conditions typiques du direct, soient présents et audibles sur l’enregistrement.

L’intention, ici, est de bénéficier et de mettre en valeur toutes les interférences inhérentes aux conditions du direct, mais aussi de souligner l’impact de ces mêmes conditions sur le travail des artistes (trac, improvisation, pression du concert, etc.).

Ces captations en direct et en public seront par la suite combinées, mélangées et mixées avec une version de la même pièce mais cette fois, enregistrée dans la tradition du travail méticuleux qui peut être réalisé dans le cadre d’un studio d’enregistrement.

Grâce au mélange de ces deux versions de la même pièce enregistrée dans des situations sonores très différentes, surgiront de subtiles variations et altérations. Ici sera questionné l’authenticité de l’événement en direct, du « live », et en parallèle, la situation quasi intimiste du travail en studio.

Le résultat sonore final en sera, et c’est notre objectif, rendu plus accru et enrichi.


Composition

Le point de départ pour la composition de ZWISCHENWEILL est fourni par les chansons, pour la plupart inconnues, que Weill composa pendant son émigration à Paris (1933-35). Sur le modèle du projet « Winterreise » du compositeur allemand Hans Zender de 1993, la musique de ZWISCHENWEILL se présente comme une « interprétation composée » des chansons originales de Weill, c’est-à-dire une déclaration d’amour à l’original, comprenant un développement dialectique parvenant jusqu’à l’époque actuelle : les distances historiques sont ainsi simultanément abolies et définies, les contours aiguisés et voilés, les formes déconstruites et recomposées.
Ceci se fait avec les moyens d’arrangements électroniques live, allant du bruit au sampling. Les méthodes de compositions vont de l’improvisation avancée à des ensembles et vocalises notés en passant par la technique du collage. Grace à l’intégration et la collaboration avec les deux artistes sonores Charlotte Simon (Francfort-sur-le-Main) et Alexandre Bellenger (Paris), le vocabulaire de composition s’élargi afin d’intégrer les approches respectives qui constituent des positions esthétiques spécifiques dans le champ de tension de l’art sonore contemporain. L’échange et la collaboration entre partenaires égaux sont ici au premier plan et vont largement influencer le résultat.

 

Et aussi

Le but ici est qu’un projet de pièce radiophonique voie le jour sur la base à la fois de ces lieds et d’autres textes (conférencier, information biographiques sur Weill et transitions). Soit dit en passant, c’est aussi une occasion de produire autrement, ne serait-ce qu’une fois, d’autres lieds, en grande partie inconnus comparés aux Sept Péchés capitaux, et d’en laisser retentir la modernité. C’est également l’occasion d’une véritable exploration du séjour de Kurt Weill à Paris.

Avec

Charlotte Simon parle (et chante) le français tout en conservant l’intonation d’une native allemande. C’est charmant à l’oreille, et dans le cas présent, cela doit être compris comme un parti-pris. Par ailleurs, c’est une artiste plasticienne et une musicienne autodidacte qui n’a pas une formation de chanteuse à proprement parler. C’est précisément cette dualité, cet entre-deux, caractérisant son bagage et son identité artistique, qui devrait révéler de tout autres strates dans l’interprétation des lieds, et permettre de s’affranchir des canons de la culture de chant européenne classique.

La collaboration d’Oliver Augst avec son complice de longue date Alexandre Bellenger, compositeur, improvisateur, joueur de guitare et manipulateur de tourne-disques, devrait permettre d’appréhender l’ensemble du spectre des possibilités qu’offre la musique d’accompagnement, tout en s’éloignant des sentiers battus, afin de créer avec lui des compositions originales et abstraites. Ce faisant, cela confèrerait aussi à l’ensemble une dimension acoustique ainsi qu’une perspective culturelle hexagonale.

Les auteurs du texte, le duo franco-allemand Françoise Cactus et Brezel Göring, sont également des collaborateurs de longue date d’Oliver Augst. Au sein de leur groupe de musique pop Stereo Total, ils connaissent un grand succès dans le monde entier avec leur style original qui mélange chanson, electro, punk-rock et new wave. Les textes de leurs chansons, au caractère bilingue franco-allemand et féminin-masculin, sont pleins de jeux de mots et d’humour ambigu, avec des références féministes et sociocritiques. En tant qu’auteurs de pièces radiophoniques le duo se caractérise également par l’intérêt qu’il porte aux sujets décalés au caractère social et politique. Qui donc pourrait être mieux placer pour jeter un coup d’œil original sur un chapitre peu connu de l’histoire culturelle et musicale franco-allemande?
Scène
Le décor de scène est minimaliste. La scénographie réduite se compose d’un velours sombre absorbant la lumière. Grace à une chorégraphie de lumière accentuée, les trois protagonistes semblent surgir et disparaître du noir, comme des strates profondes de l’histoire. Ils forment des positions artificielles, muséales, illuminées comme dans une vitrine ou dans un panoptique. En même temps, la scène évoque l’impression d’un studio d’enregistrement qui reflèterait le processus d’une production radiophonique live.
Le texte de Stereo Total propose un rôle à la fois profond et complexe de conférencier et chanteur pour Oliver Augst. Celui-ci animera la soirée en adoptant différentes perspectives – conférencier, Kurt Weill ou Fantômas. Il chantera – parfois en duo avec Charlotte Simon (dans le rôle de Lotte Lenya, Anais Nin, etc.,...) – tandis que celle-ci jouera aussi des live electronics, accompagnée par Alexandre Bellenger aux tourne-disques et à la guitare. Chant, paroles, et musique entrent ainsi dans un dialogue réflecteur et se condensent dans une composition radiophonique multi-historique, qui se présente comme un portrait inédit et un hommage à Kurt Weill.

Référence actuelle
WEILL ENTRE-DEUX éclaire un contexte historique marqué par la xénophobie, l’antisémitisme et le nationalisme. Par sa thématique qui suit le destin d’un réfugié juif allemand en France dans les années 1930 la pièce fait aussi allusion à la situation actuelle. Le projet souhaiterait inciter un processus de prise de conscience sociopolitique qui permettrait de tirer des leçons de l’histoire tout en contribuant à une sensibilité et volonté qui en définitive aient comme but de prévenir ce genre de développement tragique de l’histoire.
WEILL ENTRE-DEUX s’adresse aux adolescents comme aux adultes qui s’intéressent à l’histoire culturelle et musicale sous l’angle de discours sociopolitiques actuels; à des amateurs de musique qui apprécient la découverte ainsi que la réinterprétation de chansons classiques; à des fans de la Nouvelle Musique (Noise, Improvisation); aux amis de pièces sonores expérimentales ; ainsi qu’à toutes personnes engagées et préoccupées par les effets que peuvent avoir la fuite et l’émigration – thématiques qui sont de nouveau d’actualités – sur des vies individuelles.


Documentation sonore et vidéo

Exemples tirés de l’œuvre de compositeur de Weill à Paris (en plus des Sept Péchés capitaux) :

Genre musical : chanson
Sur un texte de Jacques Delval - Date de composition de l'opéra : 1934
Chanson tirée de "Marie Galante"
En tant que chanson indépendante, interprétée par Lys Gauty, elle deviendra l’hymne de la résistance pendant la deuxième guerre mondiale
https://www.youtube.com/watch?v=h0zQZ3sx58k

(paroles d'après une chanson populaire, Le Grand Lustukru, recueillie par Théodore Botrel) - Date de composition de l'opéra : 1934
Chanson tirée de "Marie Galante"
https://www.youtube.com/watch?v=peNlWO0I2Ys

Genre musical : chanson
Sur un texte de Jacques Delval. - Date de composition de l'opéra : 1934
Chanson tirée de "Marie Galante"
https://www.youtube.com/watch?v=g48Fhm7glyc

Genre musical : chanson
Sur un texte de Jacques Delval. - Date de composition de l'opéra : 1934
Chanson tirée de "Marie Galante"
https://www.youtube.com/watch?v=xaUArpTjmdE

Genre musical : chanson
Paroles de Roger Fernay. - Date de composition de l'opera : 1934
Chanson tirée de "Marie Galante"
https://www.youtube.com/watch?v=gHlIHyOglPY

Texte : Deval
https://www.youtube.com/watch?v=9Gl7Zx5ClrE

Texte : Robert Desnos 
https://www.youtube.com/watch?v=tF40jrHR_7Q&feature=youtu.be

Texte : Kurt Weill nach COCTEAU
https://www.youtube.com/watch?v=leUFTzgGi4Q
(minute 6:50)

Texte : Maurice Magre
https://www.youtube.com/watch?v=_cxcWcFE0zA

Texte : Maurice Magre
https://www.youtube.com/watch?v=_RSr6ba_F6s


Biographies

 

Oliver Augst

         Compositeur, chanteur et auteur de pièces radiophoniques
         CD-, pièce radiophonique- et créations scéniques / productions théâtrales, différents ensembles, activité scénique internationale, entre autres en collaboration avec Blixa Bargeld (Allemagne), Raymond Pettibon (USA), Keiji Haino (Japon)
         Co-fondateur et directeur musical de l’ « Utopie Station » au théâtre national de Mannheim.

www.textxtnd.de
https://de.wikipedia.org/wiki/Oliver_Augst

Dernières pièces radiophoniques créées :

-Alle Toten, 1914 / 2014.
Augst/Birke.
Produit par Deutschlandradio Kultur (N.D.T. : équivalent de France Culture), RBB-Kulturradio (Rundfunk Berlin-Brandburg), HR2-Kultur (Hessischer Rundfunk) et le Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz de Berlin (N.D.T. : Théâtre populaire de Berlin).

-Stadt der 1000 Feuer.
Augst/Birke.
Production : HR (Hessischer Rundfunk) / SWR (Südwestrundfunk) / 2013.

-Kippenberger hören / 2008.
Pour le compte de la RBB (Rundfunk Berlin-Brandburg) et de la DRadio Kultur (Deutschland Radio Kultur), 2008.
« Hörspiel des Monats » (N.D.T. : « La pièce radiophonique du mois »), juillet 2008.
Pour plus d’informations :
http://textxtnd.de/hoerspiel/hoerspiel_deutsch.html

 


Alexandre Bellenger

Alexandre Bellenger, né en 1975 à Paris, joue de la musique depuis le milieu des années 1990. A l’occasion interprète de Serge Gainsbourg et d’Elvis, il est le fondateur du magazine My Precious Trash. Son style vestimentaire original et haut en couleurs fait écho au goût prononcé qu’il entretient depuis l’enfance pour les arts plastiques et visuels (et à son intérêt pour la figure du clown). On a pu l’entendre aussi bien au Künstlerhaus Mousonturm de Francfort, lors de l’Audio Art Series où il joua en solo, qu’en tant que membre du trio CAB aux côtés de Rüdiger Carl et Oliver Augst, ou à la Hessischer Rundfunk (HR, station de radio de la Hesse) qui diffusa en 2007 sa première pièce radiophonique expérimentale intitulée Children Circus.

 

Charlotte Simon

Charlotte Simon est née en 1986 à Mainz (Allemagne). Elle vit et travaille à Francfort-sur-le-Main. Ses travaux mêlent approche musicale, performance et vidéo. Entre 2005 et 2012, elle a étudié à la Städelschule de Francfort puis à l’AfBK de Mainz (Akademie für Bildende Künste der Johannes Gutenberg-Universität Mainz - N.D.T. : Académie des Beaux-Arts de l’Université Johannes Gutenberg de Mainz). Elle forme avec Zink Tonsur le groupe Les Trucs qui se produit depuis 2008 dans des clubs, galeries, églises et espaces publics dans le monde entier.
Sélection d’expositions :
2013 – Helio Oiticica – Retrospective – (Kristallo)Palmengarten Frankfurt.
2013 – Currencies and Collectives (N.D.T : Conférence performative: „L’argent et le collectif“) – Bruno la Choir – Frankfurt Lab/ Weltkulturenmuseum Frankfurt (N.D.T : Musée des cultures du monde).
2012 – Demonstrationen. Vom Werden normativer Ordnungen (N.D.T. : Manifestations. Du devenir des ordres normatifs)Kunstverein Frankfurt (N.D.T. : Beaux-Arts de Francfort)

 

Créations vidéo / Théâtre :
-2014 - Frankfurter Rendez Vous (Schorsch Kamerun), Schauspiel Frankfurt (N.D.T. : Théâtre de Francfort).
-2013 - Bekenntnisse des Hochstaplers Felix Krull (N.D.T : Les confessions du chevalier d’industrie Félix Krull), Schauspiel Zürich (N.D.T. : Théâtre de Zürich).
-2012 - Tod und Wiederauferstehung der Welt meiner Eltern in mir - Nis-Momme Stockmann/Lars Ole Walburg.

-2011 - Videofestival, Bochum.

Liens :
-Les Trucs – „Live“ (2013).
www.youtube.com/watch?v=rHRtZP9318s
-Kristallo – „Performance“ (2013).
https://vimeo.com/100911206
-Das geniale Auge – video (2012).
https://vimeo.com/55368944

 

Astrid Ihle

Astrid Ihle est née à Bordeaux. Elle est historienne d’art (thèse de doctorat du Courtauld Institute of Art, London, 2004), commissaire d’expositions (Staatliche Kunsthalle Baden-Baden, Sammlung Grässlin, St. Georgen, Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen am Rhein) est auteur (textes sur l’art contemporain et la photographie). Elle vit et travaille à Paris.



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